Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/270

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cette inscription si bizarrement placée, — inscription qu’il n’avait jamais eu, d’ailleurs, la curiosité de lire, en s’aidant d’une glace.

Mais, certainement, il l’avait lue, le malfaiteur qui s’était introduit dans sa chambre pendant le sommeil du clergyman… Celui-ci avait surpris ce misérable, fouillant son armoire, consultant ses papiers… En vain avait-il voulu lutter… Après l’avoir lié et bâillonné, ce coquin s’était enfui, le laissant à demi étouffé…

Tels furent les détails que l’on apprit de la bouche même du révérend Tyrcomel, lorsque les soins qui lui furent donnés par un médecin, requis en toute hâte, l’eurent rappelé au sentiment des choses. Il raconta ce qui s’était passé… À son avis, cette agression n’avait eu pour but que de lui arracher le secret de l’îlot aux millions qu’il se refusait à livrer…

Quant à ce malfaiteur, il avait pu le voir alors qu’il se débattait contre lui. Il était donc à même de donner son signalement très exact. Et, à ce propos, il parla de la visite qu’il avait reçue de deux Français et d’un Maltais, venus à Édimbourg pour le questionner au sujet du legs de Kamylk-Pacha.

C’était une indication pour le constable, qui