Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/311

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mark, de l’Allemagne, de la Hollande, de la Belgique, de la France, les transportèrent à Paris d’abord, à Saint-Malo ensuite.

Ce fut à Paris que maître Antifer et le banquier Zambuco prirent congé, fort mécontents l’un de l’autre. Mlle Talisma Zambuco demeurerait probablement fille sa vie durant. En fin de compte, il était écrit là-haut que ce ne serait pas Pierre-Servan-Malo qui la retirerait de cette pénible situation, contre laquelle elle luttait depuis tant d’années. Inutile d’ajouter que tous les frais de voyage avancés par Zambuco, en ce qui concernait la part contributive de maître Antifer, lui furent remboursés, et cela faisait un chiffre assez rond, je vous prie de le croire. Mais la vente du diamant lui permit de mettre encore une jolie somme dans sa poche. Il n’y aurait rien à regretter de ce chef.

Quant au notaire Ben-Omar, il ne demanda pas son reste.

« Maintenant, allez au diable ! lui dit maître Antifer en manière d’adieu.

— Et tâchez de faire bon ménage avec lui ! » crut devoir ajouter Gildas Trégomain en guise de consolation.