Page:Verne - Mirifiques aventures de Maître Antifer, Partie II, 1894.djvu/42

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quoi, depuis nombre d’années, il avait entassé réflexions sur réflexions, imaginé mille et mille combinaisons tendant à ce que l’héritage tout entier restât entre ses mains… Réussirait-il ?… Tout ce qu’il est permis d’affirmer, c’est qu’il était bien préparé à recevoir l’Antifer, quel qu’il fût, qui viendrait lui apporter la longitude promise.

Inutile d’ajouter que le banquier Zambuco, peu au courant des choses de navigation, s’était fait expliquer comment, au moyen d’une longitude et d’une latitude, c’est-à-dire par le croisement de deux lignes imaginaires, on arrivait à établir la position d’un point sur le globe. Et ce qu’il avait surtout compris, c’est que la réunion des deux colégataires était indispensable, et que, s’il ne pouvait rien sans Antifer, Antifer ne pouvait rien sans lui.