Page:Viard - Grandes chroniques de France - Tome 7.djvu/326

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Chapitre LVII. Attaqués pendant leur retraite sur Damiette, de nombreux croisés sont tués et le roi est pris. Seul le cardinal Eudes de Châteauroux put s’échapper, p. 151-153.
Chapitre LVIII. Mauvais traitements infligés par les Sarrasins aux prisonniers. Propositions de paix faites à saint Louis par le soudan ; il est massacré par ses amiraux qui menacent aussi de tuer le roi. Damiette est rendue aux Sarrasins ; en échange, ils délivrent le roi, ses frères et bon nombre de chevaliers, p. 153-157.
Chapitre LIX. Saint Louis se retire à Acre ; il cherche à délivrer les prisonniers qui étaient encore entre les mains des Sarrasins. Sur douze mille, ils n’en rendent que quatre mille ; les autres sont torturés pour leur faire renier leur foi et beaucoup sont mis à mort, p. 157-158.
Chapitre LX. Saint Louis, sur le point de retourner en France, prend le parti de rester en Terre sainte à cause de la fausseté des Sarrasins et confie la garde du royaume à son frère le comte de Poitiers et à sa mère la reine Blanche, p. 158-159.
Chapitre LIX. Mort du fils aîné de Frédéric II, Henri roi des Romains. L’empereur fait reconnaître Manfred son fils naturel et meurt. Innocent IV qui voulait rentrer à Rome se retire à Anagni par crainte de Manfred. Conrad, fils de Frédéric II, cherche à s’emparer du royaume de Sicile ; il prend Naples et meurt. Manfred est proclamé roi de Sicile, p. 159-162.
Chapitre LXII. Un imposteur s’entend avec le soudan d’Égypte pour lui livrer la jeunesse de France. Par sortilège, il persuade aux enfants qui gardent les troupeaux que la Terre sainte sera délivrée par eux. Parti de Picardie, il en entraîne un grand nombre à Amiens, à Paris où il est bien accueilli par la reine Blanche. De Paris il veut gagner Marseille en passant par Bourges ; mais le bailli de Bourges qui dévoile son imposture le fait pendre et les Pastoureaux son dispersés, p. 162-166.
Chapitre LXIII. Conflit entre l’Université de Paris et les ordres