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Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/138

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monde de très-belles positions, et qui méri- n tent sous tous les rapports l’estime qu’ils inspirent. Cœ hommes cependant ont tous subi des condamnations plus ou moins fortes ; Eli bien l je le répète, ils méritent l’eetime qu’ils inspirent, et, cependant, si leur position était connue, ceux qui maintenant leur touchent h main, qui les admettent à leur table, s’en éloignbrnient comme on s’éloigne d’un lépreux on d’un pesti

J’ai vu souvent des libérés parvenir, en ca-Glllül leur-position, à se faire admettre dans un atelier, s’y très-bien conduire durant plus leurs années, et cependant en être ignominieusement chassés lorsqu’elle était connue. Les conséquences de la condamnation sont done plus terribles cent’fois que la condamnation elle-même pour ceux qui sont soumis, à l’expiration de leur peine, à la surveillance de la haute police. Et, je necrains pas de le dire, N les libérés qui n’ont point de fortune doivent opter entre deux partis, mourir ou redevenir ce qu’ils étaient. Mourir ! ’tous les hommes n n’ontpas assez de courage pour cela. Le libéré q repoussé durement par cette société que jedi ! ilaolïensee, maisà laquelle cependant il ne p à n