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PIE—PIG

PIED. — Les Tireurs adroits avaient autrefois l’habitude, en partageant avec les Nonnes et les Coqueurs, de retenir, sur la totalité du chopin, 3 ou 4 francs par louis d’or. Plusieurs Tireurs qui existent encore à Paris, et qui sont devenus sages, avaient l’habitude de prelever cette dime.

PIERREUSE, s. f. — Fille publique du dernier étage. Ces malheureuses exercent leur triste métier dans les bâtimens en construction. On les nomme aussi Filles de terrain (Voir l’ouvrage de Parent Duchatelet, de la Prostitution dans Paris). Elles sont toutes voleuses.

piètreS, s. m.[1] — Anciens sujets du grand Coësré. Ils ne marchaient qu’avec des potences.

PIEU, s. m. — Lit.

PIF, s. m. — Nez.

PIGE, s. f. — Année.

PIGEONS (Faire des). — La passion du jeu domine presque tous les voleurs, et c’est en prison, plus que partout ailleurs, qu’ils éprouvent le besoin de jouer. Pour acquérir les moyens de satisfaire cette fatale passion, ils ne reculent devant aucun sacrifice ; aussi, ceux qui n’ont pas d’argent vendent leur pain, et si la fortune ne les favorise pas, ils se trouvent

  1. Note Wikisource : voir aussi Les Piètres en l’annexe « Pièces justificatives »