Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/392

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qui une ! le Millard rouscaille au Cagou : Sur ma foi, mon doux maistre Cagou, aquigez rendre à mèzière cette marquise ; il y a quatre ans que j’ay attrimé pour mienne et l’y aura assigné son douaire pour le moins sur trouvas de la chenée de téêtre, que j’avas en noustre villège, mais une sorgue que j’étois peaussez en une grenasse comme j’y roupillois, ben Perrine se leva et entrolla mon gueulard et ma belle rouillarde où étoit point l’entiffle de Saint-Jovillan du Mans ; par quoi, mon cher Cagou, je demande à vouzailles justice.


Sur quoi le Cagou commande à la Poitevine de rouscailler la vérité : Monsieur, fit-elle, or l’est bien vray pourveu que j’avou Manceau m’avoit attrimée pour sa marquise, mais que m’avoit pas dit qui me ficheroit tant de sabré sur l’andosse ; prigneu mon Cagou, il m’a tant sabrée que j’ay esté contrainte de happer le taillis et ambya par le derrière, et comme you trimardois le long de qui ô grand trimard, qui meine de la vergne de St.-Maixant à qui ô grand village de Poictée, you advisi yquou Narquois qui basourdissoit le gaux le long d’une pecoure, et comme il m’eust mouchaillée il me disoit : Vainca vain, ma sœur, t’asseoir jouy au-