Page:Vidocq - Les Voleurs - Tome 2.djvu/94

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Je ne sais si je ne dois pas classer dans la catégorie des Sans Cœur les princes, les ducs et les barons de la volerie, ceux qui méritent à tous égards le titre d’ArcIu’—SnppJt de la Haute Pègrè ; en un mot, ceux que la loi 1 n’atteint jamais. Plus udroits que leurs rivaux, ils jouissent du fruit des Chopàu qu’ils ont n maguillé sans crainte de la Raüla des Quartu’OEü, et des Gerbùrs. Ils sont à la vérité trop haut placés pour qu’on puisse les ut teindre. J’ai promis, il est vrai, au public, de hire connaître à mes lecteurs tous les banc : et tous les voleurs. Mais puis-je raisonnablement me permettre de débàur les (lràu :/ws titrés et chamarres de rubans de toutes les couleurs ? Je ne le crois pas. Ces Iessieurs sont assez riches, et par conséquent assez puissans pour m’m /aquerà la Lorcç/’de si je me permettais de jaspàœr sur forgue, - et s’il en était ainsi, les voleurs roturiers, qui du reste ne m’aiment guère, pourraient bien me tomber sur l’an dosse, et me cogner da tabac pour me punir de les avoir compromis avec des hommes indignes de leur être comparés. Je crois déjà les entendre me crier aux oreilles : à Nous som-