Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/262

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’ » saires pour arriver à sa heureux résultat, ma bourse vous est ouverte, aucun sacrifice ne me coûtera. Comment ! vous croyez réussir ? \ — » Oui, monsieur, je le crois.

— » Allons, faites-moi retrouver ma cassette, et il y a dix mille francs pour vous, qui, dix mille francs, le grand mot est lâché, je ine m’eni.ttlédis pas. 71 ’

Malgré les rabais successifs de M. Sénard, à mesure que la découverte lui semblait -plus pro- I ’bable, je promis de faire pour l’effectuer, tout ’ce qui serait en mon pouvoir. Mais avant de rien entreprendre, il fallait qu’une plainte eût été portée : M. Sénard ainsi que le curé, se rendii rent en conséquence à Pontoise, et par suite de p’leur déclaration, le défit ayant été constaté, ’v Moiselet fut arrêté et interrogé. On le prit, par tous les bouts pour le déterminer à s’avouer coupable, mais il persista à se [dire innocent, et 4 faute de preuves du contraire, la prévention allait s’évanouir, lorsque, pour consolider son q existence, s’il était possible, je mis en campagne un de mes agents. Celui-ci, revêtu de l’uniforme militaire et le bras gauche en écharpe, s’introduit avec un billet de logement chez la femme de ’ - Moiselet ; il est censé sortir de l’hôpital et ne