Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/267

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

’ / D ’

s (

’un vznonç, à ;

—de moi, et je suis accueilli par une salve de · ’ Lqndsnum et de gl ! einer à n’en plus finir. Pendant cette réception, je cherchais des yeux le tonnelier de Livry, il me parut que ce- deqait être une sorte de paysan demi-bourgeois, qui, · prenant part au concert de saluts qui m’étaient adressés, avait prononcé le Landsnçan de ce ton doucereux, que contractent presque toujours lesrats d’église qui ont l’habitude de vivre des miettes de l’autel. Celui-·là 11’était pas trop gras, tant s’en fallait, mais on voyait que c’était sa constitution et à part sa maigreur, il était res-. ’plendissant de santé : il avait le cerveau étroit, de petits yeux bruns à fleur de tête, une bouche · énorme, et bien qu’en détaillant ses traits, on pût en remarquer quelques-uns de fort mauvais. e augure, de.l’ensemble résultait pourtant cet air benin qui ferait ouvrir à un diable les portes a ’du paradis ; ajoutez, pour compléter le portrait, quedans son costume le personnage était’au ° moins en arrière de quatre.·ou cinq générations, circonstance qui, dans un paye où les Gérontes ’ ’ sont en possessiorrde faire les réputations’de probité yétnblit toujours une présomption en fa- ! veut de l’i ; ndividu. «le’ne sais pourquoi je me -Bgugais que Moisele ; devait être au fait de ce raf-