Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/293

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préjudice du général Bouchu. Perrin fut atteint · et convaincu de recel ; mais, attendu l’utilité des renseignements qu’il avait fournis, on ne prononça contre lui que le mùzimum de la peine. = Peu de temps a près, deux autres receleurs, . les frères Perrot, dans l’espoir de disposer les juges à l’indulgence, imitèrent la conduite de ’ Perrin, non-seulement en faisant des aveux, mais en déterminant plusieurs détenus à signaler leurs complices. Ce fut d’après leurs révélations que j’amenai sous la main- de la justice deux voleurs fameux, les nommés Valentàz et, · ’ Bzjgaudi dit Grùzdesi. u

Jamais peut-être à Paris il n’y eut un plus grand nombre de ces individus qui cumulent les professions de voleur et de chevalier d’indust1·ie, que dans l’ann’ée de la première restauration. Éun des plus adroits et des plus entreprenants était le nommé Pyihter de Sarre-Louis. · Winter n’avait pas plus de vingt-six ans ; c’était un de ces beaux bruns, dont certaines femmes aiment les sourcils arqués, les longs cils, le nez proéminent et l’air mauvais sujet. Winter avait en outre la taille élancée et l’aspect dégagé qui ne messied pas du tout à un officier. de cavalerie légère ; aussi donnait-il la préfé-Tom : m. tg.