Page:Vidocq - Mémoires - Tome 3.djvu/363

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n faudra que vous me permettiez de découper mes viandes.-

» Avec plaisir, ne sais-je pas qu’il faut que I » le service se fasse ? je suis même tout prêt à· vous donner un coup de main.

-«- sa Vous êtes trop bou, M. Jules ; cependant ce n’est pas de refus.,

e— » Allons, lui dis :-je, à l’ouvrage. » Nous descendons ensemble. Raoul s’arme d’un grand couperet, et bientôt les manches retrous-·—. sées usqu’aux coudes, une serviette étalée devant moi, je l’aide à dépée’er le veau qui ce jour làétait destiné, avec la.salade de rigueur, à faire les. délices des Lucullus du cabaret. Du veau je passe au mouton ; tant bien que mal, nous parons quelques douzaines de côtelettes ; nous arron-= dissons le gigot, qui est la pièce de luxe de la barrière ; j’arrache la queue à.deux ou trois din · dons, je donne un tour aux abattis, et quand il ne nous reste plus rien à- faire dans la cuisine, je me rends utile à la cave, -où fassiste en amateur à la fabrication du mm de proprié··· taire à six sols le litre. ’

Pendant cette opération, j’étais seul en face de Raoul, près de qui je jouais le rôle de l’ami intime, je ne le quittai sinon plus