Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/218

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umbassaileur ; — chevalier, je ne ze tiens pas quitte. Tels sont les exordes ou les péroraisons des poignées de main que s’entredonnent ces messieurs, au moment de se séparer. ’ Adèle qui, en poussant doucement la porte, est entrée sans être remarquée de la domesticité, n’a pas osé souffler, de peur de s’attirer quel= que rebuffade par une interruption intempesà ’tive. Cachée dans une encoignure du poëte, les propos et les jeux de la livrée ayant cessé, elle en sort comme une apparition. « Est-elle tombée des nues, celle-là ? —·— Gare ! gare !-4 Que, faites-vous ici ? ’ »

U Chacun la regarde comme un événement ; plusieurs lui décoclient, pour la forme, une p interrogation à la passade, et personne ne prend la peine d’attendre qu’elle ait répondu. A voir avec quelle précipitation ils lèvent le siège, on dirait d’un pull : de cosaques surpris dans un bivouac par une avanbgarde Française : ce sont des ombres qui. s’échappent et disparaissent. Adèle va de l’une à l’autre, et de l’accent d’ïine ~ suppliante : « Monsieur", . ’ ’ ·— » Je n’ai pas le temps (et l’ombre la rue doie, pour lui prouver qu’elle a un corps — » Monsieur. ; ’-