Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/292

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’ été imprimées ? Si la mine dévotieuse peut s’acquérir à perpétuité, on ·croira sans peine qu’il’. peut en être de même de la mine riante z allez plutôt petite rue Sainte-Anne, faites-vous-montrer M. Coco.

Parfois, malgré ses bonnes façons, il arrive que le bonjourier A a affaire à des gens qui s’avisent, nonàseulement de le soupçonner, mais encore de le fouiller ; dans ce cas, s’il est nanti, iL tombe aux genoux des personnes qui se fâchent, et afin de les appaiser et de les amener a-s’a pitoyer sur son sort, il leur débite en pleurant un conte bien pathétique, préparé à l’avance pour les occasions périlleuses : il appartient à ’des parents honnêtes ;—c’est la malheureuse passion du jeu qui lia entraîné- au crime ; il’en est à son coup d’essai ; si on le livre à la justice, son père, sa mère, en mourront de douleur. Si les larmes produisent l’efFet qu’ilîs’en— est promis, et qu’on lui dise d’aller se faire pendre ailleurs, il est repentant jusqu’à la porte ; si l’on ’est inflexible, il se désole tant qu’il ne voit pas la garde ; mais la garde arrivée, il reprend sa sérénité, et les muscles. producteurs du sourire reviennent à leur-état habitu el.

La plupart des voleurs- de cette espèce com-