Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/413

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ter les brigands qui se présenteraient pour le mettre à contribution. L’adjoint de lalcommune de Lebel, à qui cet ordre devra être · communiqué, . pourra servir de guide au détachement, et l’installer au domicile du ferai mier, dont il est connu. ». ’

Salambier, ayant fabrique ce faux ordre, part aussitôt, età la tète de’dix de ses complices, il se présente audacieusement chez le fonctionnaire qui’, à son insu, doit favoriser ses projets criminels : celui-ci reconnaissant la signature, s’empresse de le conduire à laferme ; des auxiliaires qui arrivent si à propos ne peuvent manquer d’être bien venus : Salambier et les siens sont reçus à bras ouverts ; on fête comme des libêra- ’ teurs les brigands et leur chef, qui est censé être un sergent. « Ah ça ! mes, amis, dit Salambier, ’combien êtes-vous de monde ici P - . — » Quinze personnes, répond le fermier, en comptant quatre femmes et un enfant. — » Quatre femmes et un enfant lbouches inutiles, n’en parlons pas ; dans le danger ° · cela n’est bon qu’à embarrasser. Vous avez · des armes ? ·

’ —. » Nous avons deux fusils. i ’ Vous allez les apporter, afin que nous p