Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/414

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un HÉHGIBII.

sa les ayons sous la main ; d’ailleurs je veux n m’assurer s’ils peuvent faire le service. » On donne les fusils à Salambier, qui se met en devoir d’en démonter la batterie. « Actuellen ment, dit-il, que je suis instruit de l’état de la place, on peut s’en reposer sur moi du soin de. la défendre ; quand le moment viendra, assignerai à chacun son poste ; en attendant, ce que les habitants ont de mieux uà faire, c’est de dormir en paix, la garnison veillera 8 P0\1I’BIIX. » u e

A minuit, Salambier n’avait encore fait aucune disposition, Tout à coup il feint d’avoir entendu quelque bruit. « Allons, debout, com·= mande-t-il à ses compagnons ; il n’y a pas 1111 instant à perdre ; je vais vous placer de ma= ’nière à ne pas en laisser échapper un seul. » A la voix du chef, toute la troupe est sur pied ; le fermier, la lanterne à la main, offre d’éclairer la marche. « Ne vous dérangez pas, lui dit Salambier en lui posant deux pisto= lets sur la poitrine, o’est nous qui sommes les e » chauffeurs, si vous avez le malheur de faire un mouvement, vous êtes morts. ». Les chauffeurs étaient armés jusqu’aux dents : en vain les gens de wla ferme eussent-ils tenté de