Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/63

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un vinooç. Il

— » Vous êtes un monstre à mes yeux, vous êtes un tyran ; jamais je ne resterai avec Vous. ’.

—· » Yo resteré avec le praison. —- » vous ne m’aurez pas vivante », et en proférant cette menace, elle faisait semblant de vouloir se déchirer la figure. — « Tienne loui les mains-, mon frère. » Le frère se mit effectivement en devoir de îlui tenir les mains, alors, elle se débattit quel·~’ ques instants, puis elle parut se calmer ; mais l’étincelle de ses regards trahissait se colère et les feux dont elle brûlait.

Rouge, enluminée, et pourtant belle encore, autant que la passion peut l’être, - près de ces ’ mines hétéroclites, à côté de ces visages immobiles et morfondus, elle avait l’air de la reine des Bacchantes entre deux magots, ou plutôt d’un volcan d’amour entre deux pics de glace. Quoiqu’il en soit, le retour de M. Becoot à l’bôtel où il Iogeait, rue de la Paix, fut un triomphe. Son premier soin fut d’enfermer le latin dans une chambre, dont il ne confia la clé à personne. Mais quand un mari s’est fait le geolier de sa femme, il est si doux à celle-ci de tromper sa vigilance ! On connaît la chanson : Malgré