Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/76

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— Non, non, ça sera pour une autre fois, je suis pressé, et puis, je suis là sur mes pattes. Tai tant couru depuis ce matin ; savez-vous que j’aî devant moi un bon ruban, jusqu’à Saint- Tenaille (Saint-Denis).

—· » Une minute de plus, une minute de moins, dit un des pensionnaires, ce n’est pas ’ · » ça qui vous retardera. Nous allons nous asseoir dans la salle ; n’est-ce pas père Bailly ? · — » Il n’y a pas moyen de vous refuser. I » Allons, je me laisse aller, mais qu’on nous serve promptement ; une chopine, pas plus, sa et je pars. Il n’y a pas de bon Dieu, il en pleuvrait, je [ile nette comme torchette, — » Voyez-vous, j’en fais le serment. » La chopine se boit ; une troisième, une quatrième, une cinquième, une sixième s’écoulent, et le père Bailly ne s’aperçoit’pas qu’il est par’jure. Enfin, il est ivre, complètement ivre : Il n’y a pas à dire, répète-t-il à tout bout de champ, il faut que je parte ; il se fait nuit ; ce n’est pas le tout, c’est que j’ai deux cents francs dans mon paquet ; si on allait me servir (voler) en route.

Qu’avez-vous peur ? il n’y a pastun grinche qui voulût vous faire la sottise. On