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MÉMOIRES GÉNÉRAUX.

L’auteur a ajouté à son Rapport, dans les Ann. des sc. nat., p. 41 à 44, une note où ses vues sont exposées avec plus de développement que dans le texte même du Rapport.

Mémoire où l’on se propose de rechercher dans quels rapports de structure organique et de parenté sont entre eux les animaux des âges historiques et vivant actuellement, et les espèces antédiluviennes et perdues.

Mém. du Mus., XVII, 209 ; 1829.

« C’est là, dit l’auteur en commençant, une question que j’entends poser seulement, mais non résoudre aujourd’hui. » L’auteur pose ici nettement pour la première fois la question déjà soulevée dans le Rapport précédent et dans le Mémoire sur les Gavials et les Téléosaures, publié en 1825.

Sur le degré d’influence du monde ambiant pour modifier les formes animales ; question intéressant l’origine des espèces téléosauriennes et successivement celle des animaux de l’époque actuelle.

Mémoires de l’Académie des sciences, XII, 63 ; 1833.

Ce Mémoire, lu à l’Académie en mars 1831, est le quatrième de ceux qui ont été réunis sous le titre de Recherches sur de grands Sauriens trouvés à l’état fossile. Voy. p. 423 et plus bas.

Les considérations générales dont se compose ce travail, avaient dû servir d’exorde à un Mémoire sur les rapports des Téléosaures avec les Reptiles actuels. Son étendue a obligé l’auteur à en faire le sujet d’un Mémoire à part, qui est lui-même fort étendu et se compose de quatre articles : 1o Précis historique sur la marche et les besoins actuels de la science ; 2o Des produits organiques systématiquement modifiés au gré des changements des milieux ambiants ; 3o et 4o Des faits différentiels, auxquels l’auteur arrive, dit-il, afin de compléter par eux ses études sur l’analogie des êtres ; 5o Des formes animales, modifiables par l’intervention des milieux respiratoires ; 5o et 6o De diverses transformations.

Dans une note de ce Mémoire (p. 89), l’auteur montre que les dissentiments qui existent entre Cuvier et lui, ont leur point de départ dans l’opposition de vues de son illustre adversaire et des siennes, en ce qui touche la préexistence des germes. Nous avons insisté sur ce point important de l’histoire de la science, Chap. X, p. 361.

Si les êtres de la création antédiluvienne sont ou non la souche des formes animales et végétales, présentement répandues à la surface de la terre ?