Page:Vie, travaux et doctrine scientifique d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
37
PREMIERS TRAVAUX AU MUSÉUM.

Telles sont les modiques ressources dont le nouveau professeur de zoologie put disposer pour l’instruction de ses élèves et pour ses propres études.

Dans ce Muséum où les droits et les devoirs étaient légalement égaux, les professeurs de botanique, Desfontaines et Antoine-Laurent de Jussieu, n’avaient pas moins, à d’autres égards, l’avantage sur leur jeune collègue. Au moment où le Jardin des plantes fut transformé en Muséum, il avait depuis plus d’un siècle et demi une double destination. Jardin de culture, on en avait fait en même temps,

    par ce mode vicieux de préparation, et qui, à quatre ou cinq exceptions, ont été tous reformés.

    « Il n’y avait rien en magasin.

    « Aujourd’hui, outre tout ce qui existe en magasin, et après les envois considérables faits à vingt-cinq ou trente villes de France, l’état de la collection est le suivant :

    « Mammalogie. Six salles, dont l’une comprend 46 portes d’armoires, une autre 42, une troisième 48.

    « Ornithologie. Soixante armoires, la plupart à deux portes, un grand nombre d’autres à trois portes. On peut juger du nombre des objets contenus dans la totalité de ces armoires, par le nombre déjà indiqué de 1 497 oiseaux contenus dans trois armoires seulement. »

    Depuis 1853, plusieurs nouvelles armoires ont été établies. Une salle, l’une des plus vastes des Galeries, et une autre, plus petite, ont été affectées aux collections mammalogiques, et tout est non-seulement rempli, mais encombré.