Page:Vielé-Griffin - Le Domaine royal, 1923.djvu/100

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Éblouir de l’éclat stellaire de sa face L’âme qui, défaillant, demanderait sa grâce ; Car l’ardeur est terrible en ses yeux, et sa bouche Scelle d’un sceau de feu les lèvres qu’elle touche. Mais, par lui seul, la Vie achève son destin Et sans lui, tout est mort, et, sans lui, le matin N’est plus jeune, et le soir est comme sa journée, Morose, et l’homme est tel que s’il ne fut pas né.