Page:Villiers de L’Isle-Adam - Axël, 1890.djvu/238

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Voyons la hauteur de la tienne ! — Mais non ; ton âme s’est alourdie du poids mental de cet or ; tu crois te révolter, et tu ne fais qu’obéir aux instincts d’en bas qui déjà bouillonnent en toi, de sorte que ta rébellion n’est, déjà, que la forme même de ton châtiment.

Axël

Maître Janus !

Maître Janus

Ah ! choisis. J’attends. — Ton seul silence me suffira. Une seule parole d’indifférence ou de courroux, et je t’aurai pour jamais quitté.