Variété très distincte, à renflements plus courts que la forme ordinaire, a enveloppes d’un blanc rosé, prenant hors de terre une teinte blanc d’argent ; feuilles courtes, raides, d’un vert foncé, glauque, d’une saveur moins forte et plus fine que celle de la ciboule commune. La graine en est également plus petite : un gramme en contient jusqu’à 500 et plus ; le litre pèse 520 grammes ; la durée germinative est la même. Cette variété parait sensible au froid ; elle perd complètement ses feuilles pendant l’hiver, mais recommence à pousser de bonne heure au printemps.
Bulbes nombreux, très allongés, d’un brun rougeâtre assez foncé, fixés à la base sur un plateau commun ; feuilles d’un vert très glauque, raides, grosses, nombreuse ?. La plante donne quelquefois des tiges florales qui sont terminées par un bouquet arrondi de fleurs violet pâle, ne produisant pas de graines. La multiplication de la C. vivace se fait toujours par division des touffes ; à cela près, la culture en est la même que celle de la C. commune.
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| Ciboulette. réd. au huitième, tige séparée réd. au quart. |
CIBOULETTE
Allium Schœnoprasum L.
Fam. des Liliacées.
Synonymes : Civette, Appétit, Cive,
Fausse échalote.
Indigène. — Vivace. — Plante croissant en touffes serrées. Bulbes ovales, petits, à peine de la dimension d’une noisette, réunis en une masse compacte par les racines qui s’enchevêtrent les unes parmi les autres. Feuilles, très nombreuses, fines, d’un vert foncé, ressemblant à celles d’une graminée, mais creuses à l’intérieur comme celles de l’ognon. Tiges florales à peine plus élevées que les feuilles et terminées par de petits bouquets de fleurs d’un rouge violacé, qui sont constamment stériles.
Culture. — La multiplication de la ciboulette se fait toujours par la division des touffes ; cette opération a lieu de préférence au printemps, en mars
