ou avril. La ciboulette se cultive d’ordinaire en bordure ; elle parait réussir de cette façon mieux qu’en planche. Il est bon de refaire la plantation pour rajeunir les touffes tous les deux ou trois ans. Les feuilles, quand on veut les employer, se coupent au couteau ; il semble que la plante pousse d’autant plus vigoureusement qu’elle est coupée plus souvent.
Usage. — On emploie les feuilles comme celles de la ciboule.
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| Cirsium oleraceum. réd. au dixième. |
Indigène. — Vivace. — Plante épineuse, à racines renflées, pivotantes, souvent ramifiées ; feuilles radicales grandes, entières ou découpées, pennées, épineuses sur les bords. Tige dressée, raide, sillonnée, garnie jusqu’au sommet de feuilles sessiles-embrassantes, auriculées. Capitules presque sessiles, vert pâle ou jaunâtres, agglomérés au sommet de la tige et des rameaux et entourés de grandes bractées épineuses jaunâtres. Graine ovale —allongée, blanchâtre, lisse, finement striée, moins pointue à la base que celle de la laitue, avec laquelle elle présente quelque analogie d’aspect : un gramme en contient environ 500, et le litre pèse 300 grammes ; sa durée germinative est de six années.
Culture. — Il ne semble pas qu’on ait jamais cultivé le Cirsium oleraceum. On se contentait de le récolter dans les prairies, où il croit spontanément.
Usage. — On employait autrefois comme légume la souche renflée de la plante, avant qu’elle montât à fleur.
CITROUILLE DE TOURAINE. — Voy. Courge citrouille de Touraine.
CIVETTE. — Voy. Ciboulette.
Cuba. — Annuelle. — Feuilles toutes radicales, très tendres, épaisses et charnues, les premières très étroites, lancéolées, les suivantes plus ou moins élargies, mais toujours pointues. Tiges nombreuses, dépassant un peu les feuilles et portant une sorte de collerette en cornet très ouvert, de contexture
