Culture. — La valériane d’Alger peut se semer en pleine terre, en rayons espacés de 0m,25 à 0m,30, depuis le mois d’avril jusqu’au mois d’août ; éclaircie et abondamment arrosée pendant les chaleurs, elle forme rapidement des rosettes de feuilles que l’on peut consommer environ deux mois après le semis. La plante est un peu sensible au froid, et convient moins bien que la mâche pour les semis d’automne. On la cultive aussi assez fréquemment comme plante d’ornement.
Usage. — On mange les feuilles en salade.
Indigène. — Annuel. — Plante demi-étalée de 0m, 30 à 0m, 50, à tiges striées, diffuses ou demi-dressées ; feuilles légères, composées de huit à
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| Vers. réd. au cinquième. |
douze paires de folioles ovales-oblongues, obtuses. Fleurs blanchâtres, très petites, en courtes grappes globuleuses, faisant place à des gousses cylindriques, longues de 0m,02 environ, recourbées en forme d’hameçon, contenant des graines brunes, luisantes, réniformes et carrées aux deux extrémités. Un gramme contient 6 ou 7 fruits, et le litre en pèse 310 grammes. La durée germinative de la graine est de trois années.
Culture. — L’Astragalus hamosus se sème en pleine terre au mois d’avril et se cultive exactement comme les haricots nains. Les jeunes gousses commencent à se développer dès le mois de juin ou de juillet.
Usage. — La plante est cultivée surtout à cause de la singularité de ses fruits, qui, avant la maturité, ressemblent à certains vers. On les emploie, comme les fruits des différentes sortes de chenilles, en les mêlant à la salade, en vue de procurer des surprises innocentes, mais d’un goût assez médiocre.
