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UNE FEMME M’APPARUT…

« Ma vie est différente de la vôtre. Je suis encloîtrée derrière une haie d’aubépines, et je devine à peine les laideurs menaçantes du monde. Je ne sais pas l’existence humaine. J’ignore les passions et les angoisses que reflètent vos yeux mauvais… vos yeux méchants…

— En vérité, tu n’as point connu l’existence humaine, Dagmar. C’est pourquoi je n’ai point osé t’aimer… »

Elle se détourna, et pensive

« Adieu, » dit-elle très bas.

« Adieu, Dagmar… »

En passant, elle frôla de sa longue robe Kate Greenaway, de sa robe aux larges plis, la petite statuette brisée.