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XXI


Un an plus tard, le soir d’été, blanc de clématites, nous réunissait dans la bibliothèque aux vieux meubles anglais. Tout, dans cette maison d’Éva où j’avais trouvé asile, était cordial et simple. Les choses y accueillaient avec une bonté sincère. Les murs, tapissés d’épais et sombres papiers aux douceurs de velours, protégeaient perpétuellement de confiantes causeries. Les fauteuils étaient propices à la méditation. L’atmosphère de paix et de sécurité enveloppait dès le seuil. On respirait une odeur charmante de bois ancien et de fleurs fanées.