Page:Volney - Les Ruines, 1826.djvu/269

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son adhésion aux paroles du législateur : reprenez, lui dirent-ils, votre saint et sublime ouvrage, et portez-le à sa perfection ! Recherchez les lois que la nature a posées en nous pour nous diriger, et dressez-en l’authentique et immuable code ; mais que ce ne soit plus pour une seule nation, pour une seule famille ; que ce soit pour nous tous sans exception ! Soyez le législateur de tout le genre humain, ainsi que vous serez l’interprête de la même nature ; montrez-nous la ligne qui sépare le monde des chimères, de celui des réalités, et enseignez-nous, après tant de religions d’illusions et d’erreurs, la religion de l’évidence et de la vérité ! Alors, le législateur ayant repris la recherche et l’examen des attributs physiques et constitutifs de l’homme, des mouvemens et des affections qui le régissent dans l’état individuel et social, développa en ces mots les lois sur lesquelles la nature elle-même a fondé son bonheur.