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ACTE V, SCÈNE III. 473

Vers 20. Vous lHcs satisfaite, et je ne la suis pas.

On sait aujourd'hui qu"il faut^c ne le suis pas; ce le est neutre. Étes-vous satisfaites ? .\ous le sommes ; et non pas : Xous les sommes.

Vers 25. L'ardeur de le venger dans mon ànie allumée...

L'ardeur de le venger ne se rapporte à rien : elle veut dire Pompée ; mais ce régime est trop éloigné.

Vers 25. En attendant César, demande Ptolomée.

Pourquoi tant répéter qu'elle veut la tête de César, le vengeur de son mari ? Que dirait-elle de plus s'il en était l'assassin ? Pompée lui-même eût-il demandé la tête de César ? Est-ce ainsi qu'on doit traiter le plus généreux des vainqueurs ? Ce senti- ment eût été lâche dans Pompée; pourquoi serait-il beau dans Cornélie ?

Vers 32. Par la main l'un de l'autre ils périront tous deux.

Encore des souhaits pour la mort de César ! Qu'un sentiment contraire serait plus noble!

Vers 37. Le ciel sur nos souhaits ne règle pas les choses est trop prosa'ïque.

Vers 38. Le ciel règle souvent les effets sur les causes.

Vers trop didactique ; et tous ces discours sont, de plus, très- inutiles.

Vers 45. Chacune a son sujet d'aigreur ou de tendresse' est trop du style de la comédie.

SCÈNE III.

Vers 3. Aussitôt que César eut su la perfidie... Il faut a su la perfidie.

Vers 6. Ah! ce n'est pas ces soins que je veux qu'on me die.

Die était en usage ; mais on ne dit pas des soins : cela n'est pas français.

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