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REMARQUES SUR ŒDIPE

��TU A G F. ni F. r.E PRÉSENTÉE EN 1G59 1 .

��PIÈCES IMPRIMÉES AU-DEVANT DE LA TRAGEDIE D'OEDIPE.

ÉPITAPHE

SUR LA MORT DE DAMOISELLE ELISABETH BANQUET, FEMME D F M. DU CHEVREUIL, ÉCUYER, SEIGNECR d'e ST l R N VI I. LE 2 .

SONNET.

Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant; ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d'un corps tout pur la cendre toute pure; Mais le zèle du cœur vit encore en ces lieux.

Avant que de payer le droit de la nature, Son àme, s'élevant au delà de ses yeux, Avoit au Créateur uni la créature; Et, marchant sur la terre, elle étoit dans les cieux.

Les pauvres bien mieux qu'elle ont senti sa richesse. L'humilité, la peine, étoient son allégresse; Et son dernier soupir fut un soupir d'amour.

Passant, qu'à son exemple un beau feu te transporte;

Et, loin de la pleurer d'avoir perdu le jour,

Crois qu'on ne meurt jamais quand on meurt de la sorte.

1. C'est sur l'OEdipe do Corneille qu'est la quatrième des Lettres sur OEdipe, à la suite d' OEdipe, tome II.

2. On trouve cette épitaphe dans la Vie de cette béate, imprimée à Paris pour la première fois en 1655, et pour la seconde fois en 1660, 'liez Charles Savreux.

Ce sonnet fut imprimé avec OEdipe, dans la première édition de cette tragédie: je ne sais pas pourquoi. (Xote de Voltaire.)

— Lisez : Femme de Mcolas du Chevrcul, écuyer, sieur d'Esturville.

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