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222 REMARQUES SUR SERT0R1US.

Vers 107. Voyez quel prompl remède on y peut apporter,

Et quel fruit nous aurons de la violenter.

Un fruit de violenter esl un barbarisme et un solécisme.

Vers 127. Adieu; j'entre un moment pour calmer son chagrin, Et me rendrai chez vous à l'heure du festin.

La scène commence par un général de l'armée romaine qui dit qu'il a reconduit le grand Pompée jusqu'à la porte, et (iuit par un autre général qui dit : Allons souper.

SCÈNE IV.

Vers 1. Ce maître si chéri fait pour vous des merveilles.

Du comique encore, et de l'ironie! Et dans un subalterne!

Vers 5. Quels services faut-il que votre espoir hasarde, Afin de mériter l'amour qu'elle vous garde?

Des services qu'un espoir hasarde, et un m, mur qu'on garde!

Versdern Allons en résoudre chez moi.

Il peut aussi Lien se résoudre dans l'endroit où il parle

��ACTE CINQUIEME.

SCËAE I.

Vers t. Oui, madame, j'en suis comme vous ennemie.

Vous aimez les grandeurs, et je hais l'infamie, etc.

Que veulent Aristie et Viriate? Qu'ont-ellcs à se dire? Elles se parlent pour se parler : c'est une dame qui rend visite à une autre ; elles font la conversation ; et cela est si vrai que Viriate répète à la femme de Pompée tout ce qu'elle a déjà dit de Ser- torius.

La règle est qu'aucun personnage ne doit paraître sur la scène sans nécessité. Ce n'est pas encore assez, il faut que cetle nécessité soit intéressante. Ces dialogues inutiles sont ce qu'on appelle du remplissage. Il est presque impossible de faire une tragédie exempte de ce défaut : l'usage a voulu que les actes eussent une longueur à peu près égale. Le public, encore grossier,

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