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SUPPLÉMENT AUX POÉSIES. 401

XII 1 . A M. DE LA CONDAMINE.

Vos vers servent à nie confondre : Je sens que je ne puis répondre \ votre style séducteur : C'est en vain que je veux semoodre Le dieu du peuple rimailleur: Lui qui m'inspire trop d'ardeur, A présent me laisse morfondre. Ma muse, lasse et sans chaleur, De grands vers ne saurait plus pondre. Je deviens un sec raisonneur, Un métaphysique hypocondre, Avec Pascal un chicaneur, Un vrai philosophe de Londre. Et je vous prierai de refondre Et mon esprit et mon humeur ; Mais ne blâmez jamais mon cœur, Car sur un œuf ce serait tondre.

��XIII 2 . A M. LE DUC DE RICHELIEU.

■-U SON MARIAGE.

i 1734)

De l'amour j'ai vu le dieu,

Qui gémit et qui murmure : Pour lui quelle funeste injure Lorsque son duc de Richelieu Hasarde un légitime nœud,

I. Pièces inédites de Voltaire, 1X'20. •1. Ibid.

32. — Appendice. 26

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