Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/416

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40(3 APPENDICE.

XX '.

FRAGMENT 2 .

Hélas! où sont-ils ces beaux jouis Où mon amant aimé n'adorait que mes charmes; Heureux moments, tendres amours, Heureux moments, tous coûtez trop de larmes.

Le zéphyr en fuyant coule sous cet ombrage, Ce ruisseau dans son cours est sans cesse emporté, Et ce temps dont ils sont l'image N'est jamais arrêté.

Amour, auteur charmant de mes douleurs profondes, Tu t'envoles de moi quand je te tends les bras;

Tu t'envoles, tu fuis mes pas, Plus léger que les vents, les zéphyrs et les ondes.

��XXI 3 .

A MADAME

LA DUCHESSE DE BRANCAS,

SUR LA MOUT DE MADAME LA DUCHESSE DE LAURAGUA1S, SA BELLE-FILLE.

La beauté, la vertu, l'esprit fut son partage, Son cœur était formé sur l'exemple du tien,

Son mérite était ton ouvrage, Tes pleurs sont à la fois ton éloge et le sien.

��I. Pièces inédites de Voltaire, 1820. '

_'. (les vers semblent avoir élé détachés de quelque scène lyrique. [Note /■ premier éditeur.)

'■'>. Pièces inédites de Voltaire, 1820.

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