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478 APPENDICE.

Chapitre IV. — Des bornes du pouvoir souverain.

« ... Il nepeulpas m Orne le vouloir: car, sous la loi do raison, rien ne se fait sans cause, non plus que sous la loi de nature. »

Tu veux dire sous la loi de la physique ; et si l'on fait des sottises sous la loi déraison, hem!

« ... Parce qu'alors, jugeant de ce qui nous est étranger, nous n'avons aucun vrai principe d'équité qui nous guide... »

Obscur et faux. C'est sur un autre individu que s'exerce mon équité. Quant je vote pour tous, c'est pour moi, c'est par amour- propre.

« ... C'est un procès.,, mais où je ne vois ni la loi qu'il faut suivre, ni le juge qui doit prononcer... »

Chacun est juge, et la loi naturelle est notre code.

« ... Il serait ridicule de vouloir alors s'en rapporter à une extrême décision de la volonté générale, qui ne peut être que la conclusion de l'une des parties, et qui, par conséquent, n'est pour l'autre qu'une volonté étran- gère, particulière, portée en cette occasion à l'injustice et sujette à l'erreur... »

Obscur et faux.

Chapitre V. — Du droit de vie et de mort.

« ... Or, comme il s'est reconnu tel tout au moins par son séjour, il en doit être retranché par l'exil comme infracteur du pacte, ou par la mort comme ennemi public .. »

Tu te gladio jugulas.

« ... On n'a droit de faire mourir, même pour l'exemple, que celui qu'on ne peut conserver sans danger... »

Bon.

Chapitre VI. — De la loi.

« ... Cet objet particulier est dans l'État ou hors de l'État. S'il est hors de l'État, une volonté qui lui est étrangère n'est point générale par rapport à lui, et si cet objet est dans l'État, il en fait partie : alors il se forme entre le tout et sa partie une relation qui en fait deux êtres séparés, dont la partie est l'un, mais le tout moins cette même partie est l'autre... »

Obscur.

« ... Mais elle ne peut élire un roi ni nommer une famille royale... » Pourquoi non ?

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