SUPPLÉMENT AUX OEUVRES EN PROSE. J'.n
Turenne disait : « Quand un général prétend n'avoir jamais la il de fautes, il me persuade qu'il n'a jamais fait la guerre long- temps. »
Il en a coûté cent mille écus à Paris-Montmartel pour épou- ser sa nièce, et vingt mille francs au prince de Guise.
Quinault montrait au roi ses sujets et ses plans d'opéra. Le roi choisit celui dUArmide.
Il se fit prononcer par Racine la harangue que cet illustre poète avait prononcée à la réception de Th. Corneille.
Commerce. — Fait d'abord par les Juifs, puis les Lombards. Nous étions comme les Polonais, qui laissent faire leur commerce par d'autres ; nation fière, légère, et alors peu spirituelle, car les hommes sont les disciples des temps où ils naissent.
Médailles, Monnaies. — Aubry et Marillac sous Henri Second inventent l'usage du moulin, aboli jusqu'à Varin; machines de Briot, Cordon, etc.
N. B. La raison pourquoi Louis XIV fit quelques conquêtes si rapides sur ses frontières fut pour ce qu'il faisait subsister les troupes par magasin. Idée de Louvois.
N. B. L'idolâtrie pour Louis était au point qu'un homme qui aurait parlé de liberté aurait passé pour un ridicule plus complet que tous les personnages de Molière.
Les Algériens ayant rendu à M. d'Amfreville beaucoup d'es- claves chrétiens, il s'en trouva parmi eux beaucoup d'Anglais, qui dirent à M. d'Amfreville qu'on ne rendait tous les esclaves qu'en considération du roi d'Angleterre. D'Amfreville les fit remettre à terre, et les Algériens les renchaînèrent de plus belle, sauf le respect dû au roi leur maître.
Européans, toujours inquiets, changeant tous les dix ans d'in- térêl et de politique. Asiatiques, plus uniformes.
Sciences. — Galilée condamné.
Fabri dit que l'Église prend littéralement le Stasol; et si le contraire est démontré, figurativement, semblable à celui qui dans son testament dit : « Je donne tant pour des messes? si la messe vient à ne rien valoir, à l'hôpital. »
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