Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome32.djvu/539

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SUPPLÉMENT AUX OEUVRES EN PROSE

Vous avisiez en cette place Venir le duc de Buckingha d, El lequel serait en disgrâce Do lui ou du père Vincent.

Je pensais si le cardinal, J'entends celui de La Valette, Pouvait voir l'éclat sans égal Dans lequel maintenant vous êtes, J'entends celui de la beauté : Car auprès je n'estime guère (Cela soit dit sans vous déplaire) Tout celui de la majesté.

��Ferrand.

A quatre pas d'un aveugle en prière, Au coin d'un bois, Jean, du Malin pressé, Pressait Alix, gentille chambrière, Et l'exploitait dans le fond d'un fossé. L'aveugle écoute, et, d'un ton plus baissé, Va marmottant l'Ave de Notre Dame. Alix disait : « Je me meurs, je me pâme ! — Et moi, dit Jean, je suis jà trépassé! » L'aveugle dit : « Dieu veuille avoir votre âme ! Requiescat iti pace. »

Masqué du froc d'un des fils d'Elisée, Damon prêchait sœur Alix, et d'abord Par cet habit Alix humanisée Avec Damon fut aisément d'accord. Lui, pour l'honneur du froc, fit maint effort; Mais six exploits mirent bas le gendarme. « Quoi! dit Alix, cet homme-ci s'endort Après six fois!... Le traître n'est pas carme. »

Un galant le fit et refit A une fille en s'ébattant, Et puis après la satisfit D'un bel écu d'or tout comptant. « Monsieur, je n'en aurai pas tant, Reprit la belle; c'est beaucoup. — Serrez cela, dit-il à coup. Lors reprit la fille au corps gent : 32. Appendice. y,

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