SUPPLÉMENT A.UX ŒUVRES EN PROSE. 567
au roi de Navarre et lui conta le tour; mais, les choses étant apaisées, il lui écril de nouveau que ce sont pures calomnies el que Ton en avait dit autant de la reine sa mère. « Le roi, mon beau-frère, «lit Henri [V, me traite, par sa première lettre, de cocu, et, parla seconde, de fils de p »
La phrase ordinaire de Cromwell était de chercher le Seigneur. C'est a\ec ce jargon et son épée qu'il soumit l'Angleterre. In jour il buvait avec Milton et Waller: tous trois étaient sous la table à ramasser un tire-bouchon. Les députés du clergé arrivè- rent; ou les fit attendre, et Cromwell dit: « Ces faquins-là croient que nous cherchons le Seigneur, et nous ne cherchons que le tire-bouchon. »
Le dernier premier président de Mesmes avait entre ses mains une lettre du Père Poisson, cordclier, qui commençait ainsi : «Le v.. m'est allongé d'un demi-pied, ma chère Flonflon, en lisant ta lettre. Je vais prêcher un bon carême, et cela servira pour tes couches. »
M me de Léon disait à La Mésangère : « Je voudrais bien que quelqu'un me le mit. — Et moi aussi, madame. »
fl manda à Noce: « Monsieur, ma belle-mère a ordonné par son testament qu'on la fît enterrer auprès de son mari ; ainsi je vous prie de me mander où et quand vous voulez qu'on vous enterre. »
Il y a eu une hérésie des Stercoristes.
« Notre Dieu n'a ni père ni mère », disait Ali-bacha.
On prétend que le pape Benoît XIII disait : « Je crois que mes prédécesseurs étaient infaillibles; mais pour moi, j'avoue que je ne le suis pas. »
Le roi ayant réglé des rangs à sa cour, M. le Grand lui dit : « Sire, le charbonnier est maître chez soi. »
Voyant son royaume sur la carte et disant que cela est peu de chose : « Sire, lui dit un ambassadeur, tant vaut l'homme, tant vaut la terre. »
« Je te casserai la tête avec mon pot, disait une vieille femme à une autre. — Et qu'est-ce qu'il y a dans ton pot? — La moitié d'un chapon, dit la vieille. — Eh bien! mangeons-la ensemble. »
Le comte Peterborough, ennemi de Marlborough, fut pris un jour pour lui par le peuple, qui cria : « Vive le duc de Maiibo-
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