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168 VARIANTES D’OLY.MIME.

Page 131, vers 25 :

Mais si vous arrachez, au moins, d’un ravisseur.

Cette leçon est conforme à deux éditions de 1763 et à celle de 1774.

Page 136, vers 32. — Voltaire a plusieurs fois changé cette tirade de Statira. La première version est perdue ; mais d’après une observation du cardinal de Bernis (voyez la lettre du 19 juillet 1762), une première correction portait :

Allez, et que des dieux la faveur vous seconde ;

Que la vertu vous guide à l’empire du monde :

Combattez et régnez.

Ce passage laisse des lacunes avec le texte définitif. (B.)

Page 138, vers 22 :

O destin qui m’accable !

Page 139, vers 17. — On voit dans la lettre de Voltaire au marquis de Chauvelin, du 17 octobre 1762, que l’auteur avait d’abord mis :

Du sang dont je naquis je me sens le courage. J’ai pu vous offenser, je ne peux vous trahir. (B.)

Page 143, vers 10 :

J’y consens avec joie, et mon impatience Par le moindre délai se ferait violence.

Ibid., vers 11. — D’après la lettre au duc de Villars, du 2o mars 1762, cette scène m de l’acte IV commençait par ce vers :

Qu’osez-vous attenter, inhumains que vous êtes ? (B.)

Ibid., vers 1 2 :

Et le dieu qui vous parle, et les solennités.

On lit ainsi dans deux éditions de 1763 et dans celle de 1774.

Page 144, vers 6 :

Est la honte d’Éphèse, et l’horreur de l’Asie.

Ce vers se trouve ainsi dans trois éditions de 1763 et dans celle de 1774 : alors le \erbe est complète fallesle^ au lieu que soit complète ^e ne souffrirais pas…

Jbid., vers 7 :

Va, ton lâche artifice est ce qui fait horreur.