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VAIUAXTES D OLVMPIE. 171

Pa, ue 133, vers 5. — La lettre à M’"* do Fontaine, du 4 janvier 17(i2, contient un passage qui ne se rattache plus au texte actuel :

Cassandre à cette reiiio est fatal on tout temps. Elle tourne sur lui ses regards expirants ; Et croyant voir encore un ennemi funeste Qui venait do sa vie arracher ce qui reste. Faible, et ne pouvant plus soutenir sa terreur, Dans les bras de sa fille expire avec horreur ; Soit que de tant de maux la pénible carrière Précipitât l’instant de son heure dernière. Ou soit que des poisons empruntant le secours. Elle-même ait tranché la trame de ses jours. (B.)

Page lo8, vers 2 :

Achevez donc, seigneur, cette pompe fatale.

Ibid., vers 4 :

J’attends, puisqu’il le faut, ces deux rivaux cruels.

Page 159, vers 10. — Dans l’édition de 1774, après ce vers, on lit :

OLYMPIE.

O dieux qui l’en tondez, dieux, cachez-lui mes larmes !

CASSANDR E.

Mais, indigne de vivre, indigne de tes charmes. J’ose encore exiger qu’un barbare après moi. Un rival odieux n’obtienne point ta foi ; Ta bouche l’a promis, ton cœur n’est point parjure ;

  • Va, l’hymen est encor plus saint que la nature.

OLYM PIE.

Levez-vous, etc.

Ibid.j scène vi. — Dans l’édition de 1774, la scène vi commence ainsi :

ANTIGONE.

S’il ose vous parler, j’aurai la même audace : J’ai le droit qu’il usurpe : il vous demande grâce. Je demande justice ; il insulte les morts, Je viens pour les venger.

C A s s A \ D p. E.

Non, perfide, je sors ; Suis-moi.

AXTIGONE.

Je te suivrai. Commence par entendre L’irrévocable arrêt que sa bouche doit rendre. Princesse, prononcez, et ne redoutez rien ; Vous êtes en ces lieux et son juge et le mien ; Vous saurez aisément, et du moins je l’espère, Distinguer, etc.