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170 VARIANTES D’OLYMPE.

Page 148, vers 27. — Dans la lettre au duc de Villars. du 25 mars 1762, on lit :

.... a déchirc le flanc.

J’ai négligé d’autres variantes aussi peu importantes. (B.)

Ibid., dernier vers. — Dans l’édition de 1774, cette scène se termine ainsi :

« CASSANDRE.

Non, rien ne nous separo. Vous ne punirez point des crimes, des malheurs, Vengés par mes remords, effacés par mes pleurs, Oubliés par les dieux, expiés par vous-même. Vous avez à l’autel prononcé : Je vous aime ; Ce mot suint et sacré ne peut se profaner.

OLYMPIE.

Ail ! si ma mère encor pouvait le pardonner…

C A s s A \ D p. E.

Donnez-lui cet exemple.

OLYMPIE.

Eh ! le puis-je ?

CASSANDRE.

Oui, cruelle ; J’aurai ma grâce enfin des dieux, de vous, et d’elle. Mais, eussiez-vous Cassandre encor plus eu horreur, Dussicz-vous m’épouser pour me percer le cœur, Vous me suivrez… Il faut que mon sort s’accomplisse. ’Laissez-moi mon amour, du moins pour mon supplice :

  • Ce supplice est sans terme, et j’en jure par vous.
  • Haïssez, punissez, mais suivez votre époux.

Page loO, vers 7. — Les huit vers précédés d’une étoile sont retranchés dans l’édition de 1774.

Ibid., vers lo :

Ah !… Que peut sur soi-même une faible mortelle ?

Page loi, vers lo. — Dans l’édition de 1774, cette scène se termine ainsi :

OLYMPIE.

Je meurs… Soutenez-moi… Respire-t-elle encore ? Que j’expire à ses yeux, que ce sang que j’abhorre, Confondu dans le sien…

l’hiérophante.

Soumettez-vous aux dieux : Elle vit, vous attend ; venez fermer ses yeux ; , * Armez-vous de courage, il doit ici paraître.

OLYMPIE.

’J’en ai besoin, seigneur, et j’en aurai peut-être.