Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/253

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JULIE.

Octave, est-ce bien vous ? est-il vrai ?

POMPÉE.

Tu m’étonnes ! En vain tu deviens grand, en vain tu me pardonnes : Rome, l’État, mon nom, nous rendent ennemis. La haine qu’entre nous nos pères ont transmis Est par eux commandée, et comme eux immortelle. Rome, par toi soumise, à son secours m’appelle. J’emploierai tes bienfaits, mais pour la délivrer : Va, je la dois servir, mais je dois t’admirer.



FIN DU TRIUMVIRAT.