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ACTE I, SCÈNE IV. 353

MADAME AU BONNE, pleurant.

L’ingrat !

G l’IL LOT, dans un coin.

Il a l’àmo ])ien dure. Les mains aussi.

BABET.

Toujours il nous fait quelque injure. Vous n’aimez pas le roi ! \ous, méchant î

LE MARQUIS.

Eh ! si fait.

BABET.

Non, VOUS ne l’aimez pas.

LE MARQUIS.

Si, te clis-je, Bahet. Je l’aime… comme il m’aime… assez peu, c’est l’usage. Mais je t’aime bien plus.

l’intendant, écrivant.

Et l’argent davantage.

LE MARQUIS.

(À Guillot, qui est d.ms un coin.)

Donnez-m’en donc bien vite… Ah ! ah ! je t’aperçois ; Attends-moi, malheureux !

SCÈNE IV.

LES précédents, LA COMTESSE.

LA COMTESSE.

Eh ! qu’est-ce que je vois ? Je le cherche partout : que ses mœurs sont rustiques ! Je le trouve toujours parmi des domestiques. 11 se plaît avec eux ; il m’abandonne.

MADAME AUBONNE.

Hélas ! Nous l’envoyons à vous, mais il n’écoute pas. 11 me traite bien mal.

LA COMTESSE.

Consolez-vous, nourrice ; Mon cœur en tous les temps vous a rendu justice, Et mon fils vous la doit : on pourra l’attendrir.

6. — Théâtre. V. -’^