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ACTE II, SG1 : NE VII. 373

MADAME AUBONNE.

Ah ! mon Dieu ! que dis-lu ?

GL’ILLOT.

Bahet l’aura pu voir.

RABET.

J’ai (lit ce que j’ai vu. Pas grand’chose.

mada : me auboxxe. Eh ! hutor ! dis donc vite, de grâce, Ce qui s’est pu passer, et tout ce qui se passe.

GUILLOT.

Hélas ! tout est passé. Le marquis là dehors

Est troué d’un grand coup tout au travers du corps.

madame aubonxe. Ah ! malheureuse !

JULIE.

Ilôlas ! vous répandez des larmes. Mais ce n’est pas Chariot ; Chariot n’avait point d’armes.

GUILLOT.

On on trouve bientôt. Ce marquis turhulont Poursuivait notre ami, ma foi très-vertement. L’autre, qui sagement se hattait en retraite, Déjà d’un écuyer avait saisi la brette. Je lui criais de loin : « Chariot, garde-toi bien D’attendre monseigneur, il ne ménage rien ; J’ai trop à mes dépens appris à le connaître ; Va-t’en ; il ne faut pas s’attaquer à son maître. » Mais Chariot lui disait : « Monsieur n’approchez pas, » 11 s’est trop approché, voilà le mal.

MADAME AUBONXE.

Hélas ! Allons le secourir, s’il en est temps encore.

SCÈNE VII.

les précédents, l’intendant.

l’intendant. Non, il n’en est plus temps.

MADAME AUBONNE.

Juste ciel que j’implore !