Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome6.djvu/495

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échoua devant les mauvaises dispositions de Montazet, confrère de Voltaire à l’Académie française, archevêque de Lyon, et qui n’était pourtant qu’un prêtre de Venus ’.

D’Alembert, qui savait combien était vif le désir de Voltaire que les Guèbres fussent mis au théâtre, lui écrivit que la pièce avait été ou devait être jouée à Toulouse -. C’était pousser la flatterie bien loin. La tragédie de la Tolérance ne pouvait se représenter dans la ville dont le parlement avait fait rouer Calas. Quoique Voltaire parle aussi de représentations qui se préparaient à Grenoble et à Orangis^, il est douteux que les Guèbres aient été joués sur aucun théâtre^ même sur celui de Ferney, M"" Denis se trouvant à Paris dans les derniers mois de 1768, où Voltaire aurait pu vouloir essayer sa pièce.

J’ai, dans mon Avis en tête des Scythes^ parlé de la Lettre à un ami de province sur les Scythes et les Guèbres.

Janvier 1832.

1. Lettre à d’Argental, du 30 auguste 1709.

2. Lettre à d’Alembert, du 22 février 1770.

3. Lettre à d’Argental, du 20 janvier 1770.

4. Lettre au même, du 27 septembre 1701). Orangis est près de Pctitb^urg, sur la droite de Paris à Essonnes.