Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/128

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DE PARIS.

comme mort un de ces oiseaux ; enfin le dernier est au milieu d’une roue de feu et parait aussi tranquille et aussi gai que s’il était sur un rosier dans son île enchantée. On a sans doute vu plusieurs fois de semblables oiseaux en Allemagne, mais jamais on n’èn a pu voir qui fussent aussi bien stylés. Sans doute vous ne connaissez pas une observation échappée au maître de ces oiseaux, et qui peut fournir matière à réflexion. « Les femelles, dit-il, apprennent beaucoup plus promptement que les mâles, elles sont instruites ordinairement au bout de quelques semaines ; mais elles oublient bien vite, et ne vivent pas long-temps". Je crois qu’en cela les oiseaux ont quelque analogie avec le genre humain ; car si les belles veulent connaître les hautes sciences, à la vérité elles n’en meurent pas, mais bientôt elles cessent d’être aimables (I). (1) Il faut être etrangement tourmenté par la manie des comparaison pour en trouver ici la matière ; aussi celle-là est-elle tout-à-fait piquante : le pauvre homme