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122 SOUVENIRS «très -malheureuse, et l’emmena en Allemagne, où elle tomba malade. Son mari, ne pouvant, disait-il, supporter le spectacle de sa douleur et de son agonie, l’abandonna, et la laissa mourir. C’est pour justifier cette preuve de sensibilité et de tendresse conjugale qu’il écrivit sa Fuite à Paris. Il vint dans cétte grande ville, se consoler de la mort de sa femme avec les filles du Palais-Royal. -Oh, le vilain homme ! - TÜ n’es pas au bout. « Après avoir ainsi perdu sa première épouse et fait une absence de plus d’un an, il eut, malgré les clameurs, le courage de revenir à Revel ; et d’y continuer sa carrière théâtrale, en dépit dés pères de famille. Plusieurs écrits qui parurent alors, et notamment les Lettres Provinciales de Jannau, attestent combien il était décrié dans le pays. Cependant il parvint, par la protection d’un baron de Rosen, au poste de président de cette ville. Cest-là l’origine de ce titre, dont cet homme,