Page:Von Kotzebue - Souvenirs de Paris en 1804, tome 1.djvu/150

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DE PARIS

Goëthe, etc ; en un mot, on peut dire qu’en général il n’y a de lui dans ses ouvrages que les flagorneries, les niaiseries, les mensonges, les injures, les personnalités et les calomnies, dont ils sont remplis, et qu’il dirige alternativement contre tel ou tel individu, grand ou petit, faible ou puissant, selon que son intérêt le lui commande. - Voilà un portrait bien aimable ! - Il est de la plus parfaite ressemblance ; et tiens, depuis qu’il est à Paris, chacun s’est empressé de l’accueillir, de le fêter ; on a la bonté de lui faire croire que nous le regardons comme un être digne de quelque importance ; enfin il n’a qu’à se louer de la France et des Français : hé bien, je parie qu’à son retour en Allemagne, il nous déchirera dans la relation de son voyage. - Cela n’est pas possible ; allons, tu exagères ! Cette conduite serait celle d’un homme sans foi, sans pudeur, d’un homme méprisable et vil. - Tu verras. - Oh alors, s’il