Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/294

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286 LA GUERRE DE 1810. Châteauneuf. Il ne rencontra que des isolés. Le 7 seule- ment, deux divisions ·du 18° corps français tentèrent de repasse: à Gien sur la rive droite du fleuve. A Nevoy il s’engagea un combat d'avant-gardes à la suite duquel ces deux divisions repasserent le pont dans la nuit mème, atin de continuer leur marche sur Bourges. LA LUTTE SOUTENUE PAR LE GRAND-DUC 7, 8, 9 et 10 décembre. -— A l’ouest c’était1a subdivi- sion d’armée du grand-duc qui se trouvait le plus près de l'ai1e gauche ennemie battant en retraite, mais ayant en- core de la cohésion, tout à l’opposé de l’ai·le droite déso1·— ganisée. Le général Chanzy, qui est certainement le plus capable de tous les chefs que les Allemands e1u·ent à com- battre en rase campagne, était parvenu en très peu de A temps à rétablir le moral des troupes battues, au point ‘ que, non seulement elles tenaient tète à l’ennemi, mais qu’elles prenaient l’oil'ensive elles-memes. A la vérité, il 'avait reçu des renforts considérables: le 21° corps nou-; vellement constitué et la division Camo venaient de le re- joindre. Cette dernière formait l’avant-garde à Meung, der-. rière elle étaient postés le 16° corps à Beaugency, le 17• à · Cravant et le 21° à Saint—Lau`rent, près de la forêt de Mar- chenoir. . ` I ` Après la bataille, un jour de repos avait été accordé aux troupes du grand—duc ; la cavalerie seule suivait l’ennemî. La 4* division de cava1e1·ie atteignit Ouzouer, la 2* trouva, en arrière de Meung, des masses considérables d’infan- terie. · . Le 7, la subdivision d’armée se porta en avant sur `un