Aller au contenu

Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— 32 — — Parce que je sens que si je pars avec le Superbe mon voyage sera heureux. —Est-ce que tu connais quelqu’un à bord de mon bâtiment ? — Non, capitaine, je n’y connais personne, mais je l’aime. ~ Qu’est-ce que tu aimes ? — Votre bâtiment, capitaine; oh ! oui je l’aime ; il est si noble, si beau dans son ensemble et dans ses moindres détails; sa voilure est si majestueuse, ses cordages si déliés ! les autres vaisseaux, près de lui, me font l'effet de bâtimens qu’on a oublié d’achever et qui doivent sombrer au premier coup de vent. — Corbleu ! mon garçon , s'écria le capitaine avec un air de bonne humeur qui dérida entièrement sa figure, tu t’y connais ; le