Aller au contenu

Page:Waldor - Charles Mandel, volume I, 1846.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— 52 — capitaine du Superbe et de moi, car je ne connais pas les autres. Nous allons à l’île de Madagascar, pour y faire un chargement d’indigo et de riz ; c’est un vogage de six mois si le vent est bon. Je t’écrirai aussi souvent que j’en trouverai l’occasion.

« Va, ne t’inquiète pas, notre mère veillera sur moi ; elle détournera la tempête et aplanira les vagues. Je me sens protégé par elle et je n’ai peur de rien. Ma pacotille, si je calcule bien, pourra nous commencer une petite fortune à tous deux. Embrasse notre bonne tante et notre frère aîné quand tu le verras ; dis-leur que je les aurai toujours présents à ma pensée, et que ma fortune, si jamais j’en ai une, sera à eux comme à moi. » Adieu, chère sœur : écris-moi par tous les bâtiments qui iront du côté de Madagascar. Ne travaille plus tant : c’est à moi à